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Qui suis-je ?

mardi 1er février 2011, par Valentin.

Alors, voilà.

Je m’appelle Valentin Villenave, je suis né en 1984 et je vis à Paris (par hasard plus que par choix).

Mon CV de moi

Pour me contacter, c’est par ici.

J’ai commencé la musique relativement tard (à l’âge de 9 ans), et comme beaucoup d’enfants j’ai tenté d’écrire mes propres partitions dès que j’ai su lire trois notes. Je n’ai jamais vraiment cessé depuis.

Le piano est mon instrument, mon idéal, et mon habitat naturel (presque littéralement, puisqu’il m’est arrivé de vivre dans trois mètres carrés dont la moitié était occupée par mon piano). C’est aussi mon gagne-pain depuis longtemps : professeur, accompagnateur, improvisateur, baroque-classique-jazz-variétés... les occupations ne manquent pas pour un pianiste.

Toujours tardivement (entre seize et vingt ans), j’ai découvert successivement les ordinateurs, le réseau Internet et les logiciels Libres. Découverte dont je ne me suis jamais remis, et qui a fait de moi ce qu’il est convenu d’appeler un geek).

XKCD
Randall Munroe, Licence CC-by-sa.

Cette découverte est avant tout une prise de conscience politique. Toute personne amenée à maîtriser les outils d’aujourd’hui doit faire un choix entre la technologie qui libère, et la technologie qui asservit ; de même, tout auteur qui publie le fruit de son travail doit choisir entre le droit d’auteur traditionnel, qui s’applique au détriment de ses concitoyens, et l’intérêt général.

De ces deux choix, j’ai fait le plus risqué, pour être en accord avec moi-même : ainsi je n’ai pas d’éditeur, je ne suis inscrit à aucune société de droits « d’auteur », et j’offre mes partitions à qui les voudra. Quand bien même ma musique n’aurait aucun intérêt, j’espère au moins créer un précédent : ainsi, mon premier opéra a été créé par l’Opéra National de Montpellier en 2009, en-dehors de toute participation de la SACEM, SACD ou autre ; l’enregistrement est également disponible ici même sous une licence alternative.

J’écris dans un langage que je qualifie — seulement lorsqu’on m’y oblige— de « contemporain gentil ». J’essaye d’éviter toute complexité artificielle, autant que je le peux (surtout d’un point de vue rythmique), et j’aimerais que mes partitions soient déchiffrables et intelligibles au premier coup d’œil — ce qui est trop rarement le cas avec la musique de ces 80 dernières années. De plus, même si je connais bien les langages musicaux électro-acoustiques et que je les apprécie, je reste trop attaché à la musique écrite (et tempérée) pour m’en éloigner dans ce que j’écris.

Il résulte de tout cela que ce que j’écris sonne, aux oreilles des non-initiés, très contemporain, sophistiqué, intellectuel, dissonant, voire rébarbatif... alors que pour quiconque d’un peu familier avec la « vraie » musique contemporaine, cela ne vaut guère mieux que de la soupe de café-concert.

Bref, il me semble souvent être le seul à aimer ce que je fais.

Et parfois, je me dis que ça en fait déjà un.

Valentin.

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